Saint-Barth -

Lorenzo Mayer termine à la 30e place de son premier championnat du monde sur Ilca 7 chez les séniors, en Chine. (Photo @sailingcontent)

Voile - En Chine, un premier championnat du monde éprouvant pour Lorenzo Mayer

Pour sa première participation au championnat du monde sénior sur Ilca 7, Lorenzo Mayer n’a pas été à la fête. Certes, le licencié du Saint-Barth Yacht Club parvient à terminer à la trentième place, sur 138 concurrents, mais de son propre aveu, la compétition s’est avérée pour le moins éprouvante.
Le mondial s’est déroulé du 10 au 17 mai à Qingdao, en Chine. Dans des conditions météorologiques très défavorables. Ainsi, les marins n’ont pu naviguer que deux jours sur les six prévus et seules cinq manches sur les douze inscrites au programme ont pu se disputer. « Par manque de vent, commente Lorenzo, et aussi avec cette composante courant bien supérieure au vent et ça nous a rendu la tâche impossible. » Jusqu’à n’effectuer que du surplace lors de certaines séquences. «La semaine a été éprouvante car tous les jours ont était sur l’eau et on a attendu hyper longtemps, explique le jeune marin. Mentalement, ça travaille. Physiquement, les deux derniers jours ont été difficiles. »
Sur sa performance, Lorenzo se montre, comme à l’habitude, critique. « C’est assez mitigé, confie-t-il. Je prends des bons départs mais j’ai du mal à m’exprimer sur mes choix tactiques, sur ma vitesse, et je n’arrive pas à bien conclure les manches. » Néanmoins, Lorenzo admet que le classement final ne le surprend pas. « Je termine avec le résultat que j’avais imaginé si on avait couru toute la semaine, assure-t-il. J’apprends de mes erreurs. Je suis quand même content. Beaucoup de compétiteurs finissent ex aequo, donc c’était très serré. Je sais sur quoi je dois travailler avant la deuxième grande échéance de l’année. » En l’occurrence, le championnat d’Europe sénior qui va se dérouler en Suède à la mi-août.
En juin, Lorenzo Mayer et l’équipe de France vont participer à une étape de la « World cup » à Kiel, en Allemagne. Une compétition qui sera précédée et suivi de cessions d’entraînement. Avec toujours le même objectif : obtenir une qualification pour les Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles, aux Etats-Unis. En attendant, Lorenzo va également pouvoir resonger à son premier séjour en Chine. Même s’il n’a pu en voir qu’une minuscule partie. « On a rarement le temps de visiter les endroits où l’on va, remarque-t-il. A part le plan d’eau, pour se familiariser et être prêt. La Chine, c’était spécial car c’est un pays fermé et les habitants n’ont pas l’habitude de voir des étrangers. Surtout là où on était. On s’est senti dévisagé et c’était un sentiment bizarre au début parce qu’on nous demandait de nous prendre en photo. Mais au fur et à mesure, c’est devenu presque normal. Et puis, d’un point de vue culinaire, c’est quelque chose. » En Allemagne, le dépaysement sera quelque peu différent.   

Journal de Saint-Barth N°1617 du 22/05/2025

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