Il est 7h14 du matin quand, dimanche, Dimitri Dubreucq rentre le premier sur la piste du stade pour les derniers 400 mètres sous la pluie. Après 1 heure, 14 minutes et 43 secondes de course, il franchit la ligne d’arrivée en vainqueur. Il bat de quatre minutes le temps établi l’an passé par Cécilia Mobuchon (1h 18’ 57”). Rencontre avec l’athlète.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Dimitri Dubreucq, je vis depuis trois en Guadeloupe où je suis licencié. J’ai fait de nombreux semi-marathon. Cinq, six fois celui de Paris, pas mal de support du championnat de France, à Morlaix (Bretagne) entre-autres. Beaucoup de 10 kilomètres également. Je suis un habitué des courses sur route. Il y a très peu de course en ce moment. Je n’ai pas participé à un événement de course à pied depuis le début du Covid. J’avais hâte de reprendre la compétition. Et il y avait ce semi, ici à Saint-Barth avec une belle réputation, un joli parcours, donc c’était tentant et je suis venu.
Qu’avez vous pensez du parcours ?
C’est un très beau parcours, le paysage est grandiose mais exigeant. Avec au moins six belles côtes. Et une dernière au 17e kilomètres à la sortie de Gustavia qui demande un dernier effort, assez conséquent avant de revenir sur Saint-Jean.
Avez fait des repérages des difficultés du parcours ?
Oui en effet, la veille, je suis allé en repérage avec un autre coureur. Et au 17e kilomètre, là où le marquage au sol indique « ça pique », je lui ai dit que c’était là que j’enclencherai si je ne suis pas seul. Et c’est ce que j’ai fait. J’ai accéléré à ce moment-là, j’ai déroulé pour finir tout seul. C’était mon objectif.
Que pensez-vous de votre temps ?
Je suis plutôt satisfait. C’est pas mal sur un parcours comme celui-ci, avec ses exigences. C’est correct. Mais j’ai un temps bien en-dessous de ça. Mon record sur cette distance est inférieur à 1 heure 11. Mais voilà, je n’ai pas le même nombre de course dans les jambes. Je n’ai pas couru de vraie course depuis un moment. En reprise de compétition sérieuse, c’est plutôt bien et encourageant.
La pluie vous a gêné ?
Vraiment à la toute fin en descendant le Col de la Tourmente, il fallait faire un petit peu plus attention. Il y avait beaucoup d’eau sur la route. Cela fait partie des conditions, et l’avantage c’est que nous avions la fraîcheur au lieu d’avoir trop chaud par le soleil. Beaucoup d’eau dans les baskets mais la fraîcheur.
Une conclusion ?
Merci à Saint-Barth Triathlon pour ce beau semi, bien organisé, bien balisé, bien encadré. L’accueil est très bon. Le parcours est très joli. Grandiose.
