Saint-Barth -

L'avenir du ranch est acté

Dix chevaux doivent quitter Saint-Barthélemy dès que possible. Les poneys restent, et seront rejoints par d’autres bêtes, pour la création d’une ferme pédagogique à la place du centre équestre Galop des îles.

C’est la fin d’une histoire, et le début d’une autre. Le cyclone Irma aura eu raison du centre équestre de Saint-Barthélemy, tel qu’on le connaissait. A la place, la création d’une ferme pédagogique, et plus largement d’un lieu d’accueil des enfants, a été actée.

Tortues, iguanes, ânes...

« C’est un projet auquel je pense depuis le mois d’octobre », avoue Elodie Laplace, présidente de la commission Fêtes culture et cérémonies. « Le projet intéressait Sylvie (Grévin, présidente de l’association Galop des îles, ndlr). » Concrètement, le site contiendra une petite ferme « avec un parc à tortues, iguanes, cabris, poules… et j’espère que l’on pourra acheter un ou deux ânes ».

Autre volet, la réalisation d’une serre pour que les enfants puissent jardiner et cultiver eux-mêmes. La majorité des structures existantes seront conservées. « On construira une petite cabane style western, en bois et démontable car nous sommes en zone naturelle, qui pourra accueillir une trentaine d’enfants à l’ombre pour les goûter ou les pique-nique. » Pour finir, une petite aire de jeux sera construite, « toute simple, avec toboggan, balançoire… »

Sur les hauteurs de Gouverneur, les familles pourront organiser des goûters d’anniversaire, ou réunions diverses, tandis que les centres aérés et les scolaires pourront également profiter de l’endroit.

On pense forcément à la Petite ferme de Saint-Jean, qui accueille déjà les enfants de l’île pour leur faire rencontrer les animaux de basse-cour. « J’étais d’abord allée voir Raymonde (la propriétaire, ndlr), mais avec les dégâts sur sa ferme et sur sa maison, ce n’était pas vraiment le moment », confie Elodie Laplace. Le conseil exécutif a donné son accord pour ce projet, et un bureau de maîtrise d’œuvre a été sollicité pour évaluer le coût des aménagements à effectuer.

L’association Galops des îles continuera de gérer le lieu, une fois qu’il sera devenu une ferme pédagogique. Elle aura besoin de deux salariés pour s’occuper des animaux, du site, et accueillir les visiteurs. Un ticket d’entrée payant participera à son financement.