Saint-Barth -

Layla Berry : « Je prends cette élection au sérieux »

© Chrystele Escure

Étudiante à la Sorbonne, Layla Berry, 19 ans, marche dans les pas de sa mère Maryse, qui fut Miss Martinique au même âge. La jolie métisse a déjà joué au mannequin pour différentes enseignes de mode de Saint-Barth ; elle semble à l’aise dans cet environnement.

 

Elle se destine à devenir ingénieure financier, et suit pour cela un master à la Sorbonne, à Paris. Un cerveau, et aussi un physique : Layla Berry, 19 ans, possède cette grâce qu’on ne trouve que chez les danseuses. Pour cause, elle pratique la danse classique et moderne depuis 17 ans. « J’ai dû faire une grosse concession pour participer à l’élection Miss Saint-Barth Saint-Martin : j’ai renoncé à entrer au conservatoire », confie la jeune étudiante. « Je vois cette élection avant tout comme une expérience, une opportunité tant personnelle que professionnelle ; mais je le prends au sérieux. »

 

Layla a grandi à Saint-Barthélemy, où dès l’adolescence, son physique a été remarqué. Elle a déjà pris la pose pour des publicités de différentes enseignes de mode de l’île, « la première fois à 14 ans, pour Lolita Jaca ». Elle a autant l’habitude de l’objectif que de la scène, qu’elle connaît comme danseuse. « Je ne suis pas quelqu’un de timide », dit-elle, naturelle.

 

De quoi rendre fière sa mère Maryse, qui fut élue Miss Martinique au même âge. Est-ce pour cela que Layla a souhaité se lancer ? « Je n’en suis pas sûre ; cette décision est vraiment la mienne. »

Assurée, elle craignait néanmoins l’accueil des concurrentes réunies à Saint-Martin. « Finalement, c’est super convivial. Il y a une ambiance de copines et concurrentes à la fois. Les Saint-Martinoises sont plus dans leur élément que Florence et moi, mais tout se passe très bien ! Pour l’instant, je ne ressens pas encore de stress ; mais ça va venir à l’approche de la soirée… »

 

Si elle est élue ? « J’aimerais faire connaître nos deux îles, si différentes et ressemblantes à la fois, pour autre chose que l’ouragan Irma ! Quand à une cause à défendre, beaucoup me tiennent à cœur, mais je voudrais vraiment faire quelque chose pour les jeunes de Saint-Barth qui partent faire des études. Ça a été très compliqué pour moi, comme pour ma sœur quinze ans plus tôt. Je suis allée à Paris à 14 ans, ça s’est mal passé, je suis revenue faire ma seconde à Saint-Barth, puis en Guadeloupe au lycée où je suis passée dans trois familles d’accueil… Il faut un meilleur suivi, d’autant que les parents sont perdus autant que nous ! »



Journal de Saint-Barth N°1344 du 03/10/2019

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