Saint-Barth -

Une cagnotte pour venir en aide à la petite Isys

Elle n’est âgée que de neuf mois mais doit déjà affronter une terrible épreuve. Le 3 janvier, l’année commence à peine et les médecins découvrent que la petite Isys est atteinte d’un cancer très rare : une tumeur rhaboïde tératoïde atypique. Ses parents, Loula et Nicolas, apprennent que seuls vingt enfants par an sont touchés par ce mal. Isys est transportée en Martinique où les médecins constatent que son « pronostic vital est engagé à court terme», comme le raconte son papa Nicolas. L’enfant subit alors cinq opérations en urgence afin de réduire la pression de la tumeur cérébrale puis de l’endiguer. « Isys est sauvée à la minute près par les magiciens », écrit son père. Les chirurgiens procèdent ensuite à l’ablation de la tumeur. Sept heures d’opération qui se soldent par un ­succès.
« Seulement 5 jours après, Isys se rétablit progressivement et nous montre des signes de motricité, explique Nicolas. Ses petites mains bougent mais elle est toujours léthargique et reliée à toutes ces machines et ces drogues. » Elle est progressivement libérée des tubes et des machines qui l’enserrent mais les radiologues détectent des métastases au niveau de la cinquième vertèbre, dans la moelle osseuse. Évidemment accompagnée de ses parents, la petite Isys a depuis gagné Paris et l’Institut Gustave Roussy où elle suit un traitement de radiothérapie et de chimiothérapie. « Nous sommes dévastés, le souffle court et le cœur meurtri, écrit Nicolas. Mais nous gardons espoir de pouvoir un jour rentrer à la maison avec notre fille saine et sauve, libérée de cette maladie. »

Hier, mercredi 2 février, la petite Isys se portait mieux. «Elle boit des biberons et a dormi dans les bras de sa maman », confie le papa. En revanche, les premiers examens pratiqués par des oncologues confirment la présence de métastases sur la moelle épinière et la nature de la tumeur extraite en Martinique. Nicolas explique que selon les spécialistes, « aucun enfant de cet âge n’a pu être guéri dans le monde ». Néanmoins, il affirme ne pas perdre espoir. Les parents d’Isys se sont tournés vers un Institut à Boston (États-Unis) afin d’obtenir un autre avis. « Nous attendons le retour de l’oncologue et nous partirons le plus vite possible», assure Nicolas.
Pour apporter un soutien financier à Loula et Nicolas dans la quête de guérison de leur fille Isys, une amie a créé une cagnotte en ligne. Celle-ci a pour but de récolter des fonds afin de leur permettre de se rendre aux États-Unis et couvrir les frais médicaux qui sont évidemment extrêmement onéreux. « Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont déjà aidé de manière incroyable, insiste Nicolas. Que ce soit financièrement ou moralement. Je garde espoir. Je ne vois pas ma fille arrêter de se battre face à la maladie. »

Deux cagnottes ont été ouvertes pour soutenir Isys et ses parents :
https://gofund.me/c9592079 (Help Isys) et
https://www.leetchi.com/c/pour-isys (Pour Isys).

Il va sans dire que c’est avec l’accord du papa, Nicolas, que nous avons pris la liberté d’évoquer et de publier cet article consacré aux épreuves auxquelles font face la petite Isys et ses parents, Loula et Nicolas.

 

Journal de Saint-Barth N°1458 du 03/02/2022

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