Le 4 novembre, le président de la Collectivité annonçait être « très heureux d’avoir signé une convention sur le transport sanitaire entre l’Agence régionale de santé et la Collectivité ». Une convention qui, près de trois ans après l’arrêt de toute activité à Saint-Barth de la société Erick Ambulances, ne vient qu’officialiser la lourde mission déjà assumée par les sapeurs-pompiers du Service territorial d’incendie et de secours : celle d’assurer un service ambulancier, mais uniquement d’urgence. Pour mémoire, en dehors des évacuations sanitaires, des transports sanitaires urgents et des personnes nécessitant une surveillance médicale allongée, les sapeurs-pompiers n'ont pas pour mission de réaliser d’autres transports sanitaires. Ainsi, le Stis n'assure pas le reste des missions de transport comme le retour à domicile, les allers-retours pour des rendez-vous médicaux, la réservation d'ambulances à l'avance ou encore le transport assis.
Par ailleurs, sauf urgence médicale constatée par le médecin régulateur du Samu, le Stis est en droit de différer ou de refuser de s’engager afin de préserver la disponibilité de ses effectifs et de ses équipements pour les missions incendies, détresses vitales, accident et sauvetage.
Le départ d’un engin incendie nécessite la présence de six pompiers quand il en faut trois pour un départ d’ambulance. Il est à noter qu’en 2024, parmi les actions qui ne relèvent pas de leurs missions, les sapeurs-pompiers ont effectué 279 transports de personnes par les ambulances du Stis.
