Saint-Barth - Maire de concarneau Marc Bigot Transat

Marc Bigot : « Cette course est devenue un événement »

Elu maire de Concarneau en juin 2020, Marc Bigot s’apprête à assister à sa septième arrivée de la Transat à Saint-Barthélemy. Et il ne cache pas son plaisir à retrouver l’île des Caraïbes après son absence liée en 2021. « Cette course est devenue un événement, assure Marc Bigot. Pour la première en 2006 (les éditions précédentes partaient de Lorient depuis 1992, ndlr), il n’était pas évident de proposer un événement nautique à Concarneau car, historiquement, c’est un port de pêche. Et quand on est dans un vrai port de pêche, proposer un événement avec des skippers, ça ne passe pas bien. » Fort heureusement, l’implication des marins et la qualité de l’organisation a permis de progressivement adoucir les réticences des pêcheurs. « Dès 2012, la pêche était présente sur le Village de départ de la Transat, explique le maire. On a voulu présenter le côté historique de Concarneau ainsi que le côté pêche, et ça a pris. » De plus, l’installation dans la ville de skippers a permis de tisser des liens entre les marins et les pêcheurs. « Désormais, à Concarneau, on a des Ultimes, des Imocas et, une fois par an, des Figaros », se félicite Marc Bigot.


Par ailleurs, l’élu souligne l’importance de la Transat en double, devenue Paprec et mixte, pour sa ville. « Elle marque l’ouverture de notre saison touristique, précise-t-il. Il y a donc eu de la frustration après l’annulation de l’édition 2020 et l’absence de Village de départ en 2021. Par conséquent, tout le monde attendait l’édition 2023 ! » La course représente également une «vitrine » pour la commune bretonne, qui peut ainsi mettre en valeur ses infrastructures navales ou son centre de formation maritime.


Pour Marc Bigot, au-delà du plaisir, l’objectif de sa venue à Saint-Barthélemy est de tisser des liens plus étroits avec la Collectivité. « Nous avons déjà dépassé la simple relation de villes de départ et d’arrivée d’une course, assure-t-il. Nous avons des jeunes de Saint-Barth qui effectuent des stages dans des entreprises de Concarneau. Il y a encore des choses à créer, à inventer. Ça me tient à cœur de développer des liens dans différents domaines. » Nul doute que les prochains entretiens avec le président Lédée permettront de jeter la base de ces éventuelles nouvelles collaborations.

Journal de Saint-Barth N°1520 du 17/05/2023

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