Saint-Barth -

Saint-Barth l’emporte toujours dans le cœur des professionnels du tourisme français

Vendredi soir à Paris, près de cent personnes avaient fait le déplacement pour le troisième dîner de gala organisé par le Comité du Tourisme de Saint-Barthélemy, à l’hôtel de Crillon.


La soirée se voulait chic, sous les ors des salons historiques de l’hôtel de Crillon. Le discours très court de Nils Dufau, président du Comité du Tourisme de Saint-Barth et seul représentant politique de l’île, marquait l’objectif : “réseauter” dans une ambiance détendue, autour d’un dîner en trois temps rendant hommage aux saveurs de la mer. Pour les directions d’hôtels (Manapany, Le Toiny, Le Sereno, Le Barthélémy, Le Village, Villa Lodge 4 épices) et des villas de luxe (My Villa in Saint-Barth, Luxury Homes) représentées, ce rendez-vous dans l’un des palaces de la capitale constitue un point d’orgue afin de renforcer les liens avec les professionnels du tourisme métropolitains et les journalistes qui ont l’attention d’une clientèle haut-de-gamme, avant l’ILTM à Cannes, grand raout du voyage de luxe.

Le but du CTTSB, montrer le retour de la force tranquille de l’île deux ans après le passage d’Irma, la « bonne santé économique de la Collectivité, qui n’a pas eu besoin des assurances pour investir tout de suite », et rappeler que la destination reste privilégiée pour un repos en famille ou un stop farniente, avant de continuer un périple sur l’Amérique. « Aujourd’hui, avec notre capacité d’accueil de 550 chambres d’hôtels et 2.200 chambres ou meublés, nous avons retrouvé la quantité », soulignait Nils Dufau. «Il s’agit pour nous de fidéliser une clientèle très ciblée qui convient bien à Saint-Barth et qui s’adapte à la taille de l’île. »

Focus sur la richesse
naturelle de l’île
La nature luxuriante de l’île a été présentée comme son atout central. Les tables étaient d’ailleurs toutes baptisées pour l’occasion de noms de plantes ou d’arbres typiques du répertoire horticole de l’île. Anne-Michèle Erdinger, de la société AM Voyages basée à Neuilly-sur-Seine revenait de cinq nuits sur place. « A Paris Saint-Barth est liée à Johnny (Hallyday, ndlr) forcément, mais on ne le vend pas pour lui, c’est un clin d’oeil. On a redécouvert une île enchantée, sympathique, verdoyante avec une eau turquoise où il fait bon vivre », commentait-elle. Et d’ajouter : « On va vraiment pouvoir mettre l’accent sur les belles piscines naturelles, les paysages de l’île, où on peut nager avec les tortues. »

« Les gens adorent Saint-Barth et ils savent que nous sommes de retour, on a repris nos bases », confiait Sonia Tejero, gérante de All About Saint Barts, un tour opérateur local faisant du cyclone un lointain souvenir. « Le marché a vraiment repris depuis la fin octobre » analysait Laurence Vorizot de Luxury Homes. «On va faire une année que l’on espère exceptionnelle, avec un taux de remplissage excellent. On a déjà des demandes pour l’été. » Des prévisions réjouissantes pour la suite car aujourd’hui, l’espoir affiché est bien d’étirer la saison touristique d’octobre à fin mai, voire plus. Au début de l’été 2020, un festival de yoga rassemblant des experts de la discipline est d’ailleurs prévu.


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Un Atelier Joël Robuchon ouvrira
en 2020 à Gustavia
La richesse de la scène gastronomique à Saint-Barth a marqué les conversations notamment avec près de 80 restaurants opérationnels, l’ouverture annoncée d’un restaurant faisant partie de l’empire de Joël Robuchon l’année prochaine à Gustavia, et la renaissance du Carl Gustaf par le Groupe Barrière, décalée à février 2020. D’ailleurs, le Rum Festival et le Gourmet Festival qui se déroulaient début novembre, tout comme le lancement de la cérémonie du Gault & Millau font partie des événements qui auraient permis à la saison de débuter plus tôt que prévue. Un lancement bien avant Thanksgiving, période de trêve chérie de l’autre côté de la Mer des Caraïbes qui donne souvent le top départ aux Américains du Nord (représentant 60% des vacanciers de l’île) pour revenir quelques jours sur l’île. Si bien que l’activité touristique pourrait augmenter de 15% par rapport à 2016, année record dans les esprits.


JSB 1353





Journal de Saint-Barth N°1353 du 05/12/2019

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