Saint-Barth - Les Voiles de Saint-Barth

Parrain de la 12e édition des Voiles de StBarth Richard Mille, l'ancien nageur aux cinq titres de champion du monde, Camille Lacourt, a officiellement ouvert la compétition lors de la cérémonie qui s'est tenue dimanche soir sur les quais du port de Gustavia.

Voiles de StBarth - Les premières courses débutent à midi !

Après deux jours consacrés à la confirmation des inscriptions, les équipages de la 12ème édition des Voiles de St. Barth Richard Mille s’apprêtent désormais à rentrer dans le vif du sujet. Ce lundi 17 avril, à partir de 12 heures, ils s’élanceront en effet pour les premières courses de l’épreuve. Une épreuve qui promet, d’ores et déjà, d’offrir du grand spectacle sur l’eau avec des conditions de vent médium annoncées, au moins pour les trois premiers jours de course, mais aussi et surtout un plateau très éclectique, avec à la fois de purs régatiers et de grands spécialistes de la course au large. De quoi garantir du match de haut-vol dans l’ensemble des huit classes représentées et notamment dans celle des multicoques qui ne cesse de se renforcer d’année en année.

Le compte à rebours est lancé pour les 600 marins engagés dans la 12e édition des Voiles de St. Barth Richard Mille. Tous se préparent en effet à entamer les débats ce lundi. « L’excitation est palpable chez tout le monde. Pour ma part, je suis particulièrement impatient d’en découdre. C’est ma première participation aux Voiles de Saint-Barth Richard Mille et c’est même la première fois que je viens à Saint-Barthélemy. L’endroit est incroyable tout comme l’organisation, les conditions et le plan d’eau ! », commente Loïc Escoffier, vainqueur de la dernière édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe dans la catégorie des Rhum Multi et récent deuxième de la St Maarten Heineken Regatta. « Le match s’annonce intense chez les multicoques avec 14 concurrents. Parmi eux, il y a de bons copains contre lesquels c’est toujours sympa de se mesurer mais aussi des gens contre lesquels on a, jusqu’alors, jamais eu l’occasion de régater. Il n’empêche que clairement, ce qu’on veut, c’est gagner ! », annonce sans détours le skipper du TS 5 Lodigroup qui tentera donc de décrocher la première place chez les CSA Multi et, pourquoi pas, au classement général des multicoques regroupant également les ORCmh.

Une chose est sûre, Loïc Escoffier n’est pas le seul nouveau venu cette année à afficher des ambitions fortes. La preuve, Peter Isler, navigateur à bord de Pyewacket 70 skippé par Roy Disney - le petit-neveu du célèbre producteur, réalisateur et scénariste américain Walt Disney - ne cache pas son envie de se hisser sur la plus haute marche du podium chez les Maxi. « Notre challenge sera de réussir à tirer le meilleur du bateau sur des parcours très courts bien qu’il soit taillé pour les plus grandes épreuves océaniques. Ce sera un vrai défi pour nous, mais un défi particulièrement amusant et stimulant avec, face à nous, Hypr, un autre VOR70 », indique l’Américain heureux de faire son retour à Saint-Barth après une participation (et une première place) à la Bucket Regatta à bord du J Class Svea en 2018. « Nous avons une très belle équipe qui tourne très bien depuis deux ans sur ce bateau, avec à la clé de nombreuses victoires et quelques records. Nous avons les moyens de bien faire », prévient Peter Isler, le navigateur aux cinq campagnes de l’America’s Cup - dont deux victoires à bord de Stars and Stripes en 1987 et 1988. Ses atouts ? Une équipe composée de nombreux anciens navigants de Telefonica et de Blackjack s’étant illustrés par le passé sur des épreuves prestigieuses telle que la Volvo Ocean Race ou la Sydney Hobart.

Également doté d'une machine davantage typée pour le large que pour la régate au contact, Jean-Pierre Dick, compte bien, lui aussi, joue le jeu de la performance dans sa catégorie des CSA 0. Une catégorie où ça promet de batailler ferme avec, entre autres, les équipages de Stark Raving Mad IX emmenés par Jim Madden et de Pata Negra skippé par Bernard Girod, respectivement vainqueurs de la dernière édition de l'épreuve en CSA 3 puis en CSA 5. « Il y a de la concurrence, mieux vaut rester humble en termes d'objectifs  », assure le récent vainqueur de la Route du Rhum en Rhum Mono à bord du JP54 Notre Méditerranée, bateau à bord duquel il a déjà pris part à la course une première fois en 2019. « Pour nous, cette année, les Voiles de St. Barth Richard Mille seront, d'une part, une belle façon de débuter cette saison 2023 et, d'autre part, un parfait entraînement dans la perspective de la tentative de record à laquelle je vais m'attaquer le 7 mai prochain entre les Bermudes et Lorient. Un record détenu depuis 40 ans par Eugène Riguidel et Jean-François Le Menec à bord du trimaran William Saurin », explique le Niçois, double vainqueur de la Barcelona World Race puis de la Transat Jacques Vabre en 60 pieds IMOCA. « Ce ne sera pas obligatoire de tirer notre épingle du jeu car le bateau est vraiment typé pour les courses au long court. Je me réjouis cependant de redécouvrir les arcades de la régate que j'affectionne particulièrement. Nous allons faire notre maximum, rester bien concentrés pour jouer les bons coups et exploiter au mieux les allures un peu bâtardes comme le réaliser qui nous sera, a priori, plus favorables, mais aussi et surtout essayer de prendre un maximum de plaisir sur l'eau ce qui, sur un plan d'eau tel que celui de Saint-Barth, ne devrait pas être très difficile ! », termine Jean-Pierre Dick.

(Communiqué de presse Les Voiles de Saint-Barth Richard Mille)