Saint-Barth - Marathon

Quatorze des quinze représentants de Saint-Barth au départ du marathon (42,2 km).

Vingt-cinq coureurs à Sint-Maarten

Saint-Barth était bien représenté au premier marathon de Sint-Maarten, dimanche dernier, avec pas moins de vingt-cinq sportifs répartis sur les quatre distances proposées par St Maarten Road Runners. Les départs échelonnés des quatre parcours de course à pied ont eu lieu toutes les heures depuis le Divi Little Bay Hotel et proposaient des itinéraires différents, mais tous étaient marqués par des côtes avec d’importants dénivelés nécessitant une bonne gestion de l’effort pour aller jusqu’au bout de la course.

Départ du marathon dans l’obscurité
Le marathon (42,2 kilomètres) qui a débuté dans l'obscurité à 4h15 du matin a attiré un plateau composé de 60 coureurs parmi lesquels se trouvaient quinze représentants de Saint-Barth. Des membres du St Barth Triathlon (Fabien Husson, Olivier Basset, Pierre Chassaigne, Nicolas Ganzer, Phedrik Benjabria), d’autres du club 4runnng St Barth (Marcelo Araujo, Arnaud Joly, Vincent Gaffiot, Nicolas Favreau, Clément Raymond), deux sapeurs-pompiers professionnels du Stis de Saint-Barthélemy (Aude Vermillard et Mickaël Regniez), les coachs sportifs Jean Cattiaux, et Simon Chuinard ainsi que Laurence Bertaux. Tous se sont engagés sur l’épreuve avec une inconnue : quelle surprise leur réservait le parcours ?

En vacances à Saint-Martin, l’Anglais Ashley Mansfield remporte la première édition du marathon avec le temps de 3 heures 27 secondes, établissant ainsi le temps de référence pour les futurs marathons. Et une confortable avance de plus de six minutes sur le deuxième Grégory Pigeon de SXM Tri Academie (3h06’51”). Celui-ci ayant  dépassé Fabien Husson lorsqu’il a commencé à avoir des crampes sur la fin du parcours.
Fabien Husson est donc le premier représentant de Saint-Barth à franchir la ligne d’arrivée au Fort d’Amsterdam de Phillipsburg après 3 heures 11 minutes et 12 secondes de course. Il se classe ainsi, troisième au classement général et deuxième de sa catégorie des moins de 39 ans.
Puis ce fut le tour d’Olivier Basset (3h27’02”) de terminer son premier marathon suivi de Simon Chuinard (3h33’30”). « Un marathon très particulier, précise Olivier Basset de retour sur l’île, puisque qu’il y avait beaucoup de dénivelé. Je l’ai fait en moins de 3h30 avec de bonnes sensations et sans de grosses crampes. Comme quoi, l’entraînement et le travail payent, notamment pour résister. J’aimerais bien refaire un marathon sur un parcours plus conforme (moins de dénivelé, ndlr) avec un meilleur temps. » Il se classe 4e au général et deuxième de sa catégorie.
De son côté, Simon Chuinard termine 3e de la catégorie des moins de 39 ans et 5e au général. Il s’était déjà illustré en mai dernier au trail Tchimbé du Volcan (53km) où après plus de 9 heures de course il terminait 3e de la catégorie Sénior (JSB1472). «C’est également mon premier marathon. J’ai commencé doucement avec un petit groupe avant de rejoindre Jean Cattiaux (3h37’17”) et Olivier Basset, pour réaliser une bonne partie de la course à un rythme plutôt soutenu en leur compagnie et sous une lune magnifique. J’ai réussi à me mobiliser pour faire passer la douleur au second plan et profiter de tout ce qu’il y avait autour de moi. La fin de course était vraiment difficile mais le soutien d’Audrey Thomas m’a permis de réaliser un chrono satisfaisant et encourageant pour la suite. Mon objectif principal pour l’année prochaine est l’ultra du Tchimbé Raid, un trail de 103km. »

Les minutes défilent et les sportifs de Saint-Barth franchissent la ligne. Pierre Chassaigne (3h45’01”), Marcelo Araujo (3h57’21”) puis Arnaud Joly (4h11’10”). «Les premiers 21 kilomètres sont vites passés souligne Arnaud Joly. Il faisait nuit et l’enthousiasme d’un début de marathon. Mais les derniers ont été beaucoup plus exigeants avec la chaleur et la fatigue qui se faisaient sentir sans oublier le dénivelé plus important »

Explosion de joie après l’effort.

« J’ai retrouvé cette solidarité sportive. »
Après 4h15’28” de course Michaël Régniez franchit la ligne suivi de la deuxième féminine au général et première des plus de 40 ans, Olivia Laurence Bertaux (4h21’03”). « C’était un parcours difficile avec 600m de dénivelé positif mais magnifique. Le départ à 4h15 était parfait pour éviter trop de chaleur sur la fin de parcours et le fait de voir le soleil se lever était splendide. La fin du parcours était très dure avec les dernières côtes mais sur cet événement j’ai retrouvé cette solidarité sportive qui est incroyable et qui booste jusque-là ligne d’arrivée. » Une seconde d’écart la sépare d’Aude Vermillard (4h21’04”). Aude termine ainsi 2e des plus de 40 ans et 3e féminine au général. Après avoir fini dans le top 10 du Half Ironman au Mexique en octobre (JSB1489), Aude a trouvé ce marathon plus dur. « Parmi toutes mes courses et expériences sportives celle-là a été de loin la plus difficile. Physiquement, bien sûr, mais pour la première fois j’ai été confrontée vers la fin à mon mental. Car c’était un marathon très vallonné. Si les premiers 20 kilomètres se sont bien passés, avec une bonne allure, en revanche les 5-10 derniers ont été vraiment difficiles. C’est grâce à la solidarité et l’amitié qui peuvent exister entre sportifs que j’ai pu les braver. Sur un triathlon le fait de changer de sport (natation, cyclisme, course à pied) les efforts sont différents. »
Puis ce fut le tour de Nicholas Ganzer (4h24’05”) suivi de Phedrik Benjabria (4h32’55”), Vincent Gaffiot (4h38’52”), Nicolas Favreau (4h39’48”) et Clément Raymond ferme la course des locaux avec le temps de 5h34’38”.

Podium féminin des plus de 40 ans  du marathon : Maire-Laure Pied (3e), Olivia Laurence Bertaux (1ere) et Aude Vermillard (2e)

« C’est une belle représentation de notre petite île. »
Sur le deuxième parcours, le semi-marathon (21,1km), sept représentants de Saint-Barth se retrouvaient parmi les 69 coureurs sur la ligne de départ. Bruno Baretta est le premier local à franchir la ligne après 1 heure 47 minutes et 21 secondes, dix minutes 16 secondes après le premier Alexandre Guerre.
La première féminine n’est autre qu’une représentante de Saint-Barth : Laura Commaret (1h50’39”). « Je suis partie sans grande confiance souligne Laura, avec seulement le but de finir la course. Le parcours s'annonçait difficile, avec un fort dénivelé. Un podium et encore plus une première place ne m'avaient même pas traversé l'esprit. C'est une belle victoire et une belle représentation de notre petite île. Bravo à l'organisation et surtout un immense bravo à tous les athlètes qui se sont lancés sur le 42km ! »
Suivie de Caroline Cappoen (2h02’19”), Maïté Cohen (2h12’15”), Laetitia Demarle (2h12’27”) Manon Poillion (2h19’09”) et Alexandre Greaux (2h36’39”).

Bruno Baretta, Caroline Cappoen, Manon Poillion et Laetitia Demarle au départ du semi-marathon.

Deux autres distances étaient proposées. Un 10km qui a attiré 31 coureurs dont Audrey Thomas qui termine à la 9e place en 56’32”. « C’est ma deuxième course à Saint-Martin. Je me suis réservée du début jusqu’au milieu de la course car je ne connaissais pas le parcours et je pensais qu’il allait avoir beaucoup de dénivelé. Un peu frustrée de ne pas avoir tout donné mais très contente du résultat, belle course. Un grand merci à Simon Chuinard qui me coach depuis un an. »
Sur la plus petite distance, 5km, Tem Teena finit à la 6e place (22’55”) et 2e de sa catégorie sur les 45 finishers.

Podium Sénior Homme du 5 km: Peter Madjarov (1er) et  Tem Teena (2e)

 

Journal de Saint-Barth N°1498 du 15/12/2022

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