Marvin Febrissy, le regard tourné vers le large

De régate en régate, l’appétit de Marvin Febrissy va grandissant. Pensionnaire du Pôle espoir de La Rochelle depuis la rentrée, l’adolescent a deux objectifs majeurs pour la saison 2025/2026 : obtenir son baccalauréat (mathématiques, physique-chimie) pour basculer vers un cursus universitaire, mais aussi et surtout continuer de progresser à la barre de son Ilca 7 afin d’améliorer ses performances. « Intégrer le pôle Espoir en ILCA 7 sous-entend encore une fois pour moi de grosses adaptations, mais ma motivation est toujours là pour faire au mieux dans ce nouveau challenge », assure Marvin, qui ne perd pas de vue son « but ultime » : la course au large. Mais pas uniquement. « Pourquoi pas l’espoir de participer à la prochaine édition de la Transat Paprec. » Le jeune marin a une ambition qui s’accompagne d’une volonté de réussir. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil sur ses résultats au cours de la saison passée.
En 2024/2025, Marvin Febrissy a laissé au hangar l’Ilca 4 pour passer sur le 6. « Ce qui m’a demandé une petite adaptation technique et physique, raconte-t-il. Mais j’ai quand même réussi à venir jouer dans les groupes de tête sur certaines régates. » Les compétitions organisées par les ligues lui ont ainsi permis de prendre ses marques à bord de son nouveau support. « Et même de me qualifier pour le championnat de France », souligne Marvin qui évoque aussi « les quelques régates au niveau national » (internationaux d’été et Europa Cup) qui lui ont permis de se situer « par rapport aux autres concurrents français ».
Tandis qu’il remercie la Collectivité de Saint-Barthélemy ainsi que les sponsors privés qui le suivent depuis trois ans et qui lui renouvellent leur soutien pour cette nouvelle saison, Marvin Febrissy sait qu’il va devoir relever des défis pour atteindre ses objectifs. Le premier sera certainement de parvenir à combiner les exigences de la pratique d’une discipline à haut niveau, ses études et toutes ses activités annexes. Arrivé 15e (sur 60 participants) au championnat de France en août, le futur bachelier a encore des milles à parcourir avant de regarder plus au large. Néanmoins, sa passion, conjuguée à ses envies, pourrait bien le mener jusqu’à la barre d’un Figaro dans les prochaines années.