Saint-Barth -

La joie de Cécile Coudreau, largement partagée par ses élèves au son des percussions.

Les danseurs sur la pointe des pieds

Ce samedi au stade de Saint Jean, Cécile Coudreau, présidente de l’Ajoe et professeure de danse en son sein, était présente à la remise des trophées du Sports où deux danseuses de Saint Barthélémy ont été mis à l’honneur entre autres. L’occasion d’en savoir plus sur la saison de cette discipline qui séduit, surtout, petites et grandes.

 

C’est bientôt Noël et la nouvelle année, bon nombre de résidents de l’île s’apprêtent à célébrer ces fêtes en dansant, comme il est de coutume. Pour les moins doués, il faudra cependant attendre quelques mois pour prendre des cours... «Comme d’autres, on a stoppé les inscriptions. On ne communique même plus sur nos activités car la demande serait d’autant plus forte et c’est toujours à contrecœur que l’on refuse de nouveaux adhérents. Cette année nous avons une cinquantaine de membres, sans compter les cours d’éveil le mercredi matin », témoigne Cécile Coudreau professeure de danse et présidente de l’Ajoe. Le constat est donc encore une fois le même : pour perdurer, les associations doivent se limiter. Avec des groupes de travail d’une douzaine d’élèves, les semaines sont longues pour les bénévoles quand bien même ils espèrent plus du fait de la diversité des activités proposées : « Jérôme Lievin, qui donne des cours de hip-hop, s’attend à plus de public d’ici l’an prochain. C’est une discipline qui plaît aux jeunes, il faut juste le temps que ça parle, que ça prenne tout simplement. On aura aussi, je l’espère, prochainement la visite de professeurs de Saint-Martin comme les « StreetJazz » ou même Théodora Valette, qui nous vient de Paris et a pu proposer des stages l’an dernier ici à Saint-Barth », complète la présidente de l’Ajoe, rappelant les principes artistiques de la danse, à savoir le partage des méthodes et des émotions.

Le partage, c’est une constante guidant les pas de Cécile Coudreau depuis son arrivée sur l’île avec sa partenaire et amie, Sylvie Millerot de « DancewithKim », donnant elle aussi des cours dans la salle de Lorient. « Elle ne fait pas partie intégrante de l’Ajoe, mais nos cours sont complémentaires. On n’hésite pas à travailler ensemble à l’élaboration de spectacles notamment. C’est magnifique de pouvoir faire un métier qui nous passionne et dans lequel nous avons vécu ­d’incroyables moments ensemble», confesse Cécile Coudreau. Ces beaux moments, beaucoup de femmes viennent les partager depuis quelques semaines. Les mercredis, à 18h30, c’est au son des percussions qu’elles viennent vibrer ensemble. C’est grâce à Julien Seguret, usant de ses djembés, que l’ambiance devient festive et décontractée. Une façon d’oublier les tracas quotidiens, sans toutefois faire trop de bruit.

Gregory M.-B.

 

Journal de Saint-Barth N°1403 du 23/12/2020

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