Du 12 au 21 novembre les meilleurs véliplanchistes du monde dont trois de Saint-Barth -la tenante du titre Delphine Cousin Questel, Maëlle Guilbaud (médaille de bronze en 2019) et Antoine Questel- étaient rassemblés à Marignane pour les confrontations pour le titre mondial. Une compétition prévue initialement au mois d’avril, une période de l’année où les conditions de vent sont variées. Ce qui ne fut pas le cas ce mois-ci. Le vent n'était pas vraiment au rendez-vous et aucune manche n’a pu être validée en Slalom et en Foil. « Difficile de dire quelque chose sur ce dernier événement du tour du monde, commente Antoine Questel. Il n'a pas été possible de rivaliser. On dit souvent que dans le sud de la France le vent c’est “tout ou rien”. La seule journée de vent en 10 jours a été consacrée à la discipline “freestyle”.» Également déçue, Maëlle Guilbaud ironise : « On n’a pas encore le bouton Magique qui peux gérer la Météo. C’est assez frustrant de finir sur un événement sans rien où l’attente était très longue et stressante. »
Avec malheureusement aucune manche possible, le classement général s’est donc fait sur les résultats de la seule étape du World Tour depuis la finale en Nouvelle Calédonie en novembre 2019. L’étape sur le lac de Tibériade en Israël (21-25 juin) gagnée en Slalom féminin par Sarah-Quita Offringa d’Aruba. Elle devient donc la nouvelle championne du monde. Le podium est complété par le duo français de Marion Mortefon et Delphine Cousin Questel « Malheureusement un seul événement cette année, relate Delphine Cousin-Questel sur sa page Facebook, mais toujours heureuse d'être à nouveau sur le podium dans la discipline Slalom. Pas le résultat attendu après avoir été championne du monde en 2019 mais c'était bon de revenir sur la tournée en 2021 ! » Rappelons, Delphine Cousin-Questel figure dans le Top 3 mondial depuis 2013.
Même situation pour les hommes. Un podium 100% français avec Nicolas Goyard sur la plus haute marche, suivi de Pierre Mortefon et de William Huppert. Pour Antoine Questel qui finit à la 12e position, c’est un « bilan plutôt pas mal. Surtout que j’étais arrivé en Israël une semaine en avance pour étudier au mieux le plan d’eau mais mes équipements n’avaient pas suivi. Ils étaient restés bloqués à Paris. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir tout récupéré la veille du début de l’épreuve. La saison a été difficile et étrange avec un seul événement, mais c’est toujours mieux que rien ! »
