Saint-Barth - Manuella Daguenet

Bodybuilding - Manuella Daguenet championne du Canada en catégorie « Figure »

Après 2 titres régionaux dans les îles sœurs, la bodybuildeuse de Saint Barthélemy a passé un cap, en remportant le championnat de culturisme et de fitness, André Maillé Classic, le 2 novembre dernier. De quoi viser encore plus haut pour celle connue sur l’île sous le surnom de « Manuella La Peintre ».


JSB : Comment s’est passé cette année 2025 ? 
Manuella Daguenet : Depuis ma dernière compétition et succès en décembre 2024 en Guadeloupe, j’ai décidé de changer de coach. C’est désormais Sarah-Aude Salbot, bodybuildeuse professionnelle depuis plus de 10 ans, qui s’occupe de moi. C’est une coach qui est à l’écoute et qui a compris mon système de vie.

Après la Martinique en 2022, la Barbade en 2023 puis la Guadeloupe en 2024, aujourd’hui, le Canada...  Vous êtes en constante progression ? 
Oui, une belle progression en prise de masse musculaire tout en restant propre, avec zéro cellulite et pas trop de prise de gras et de gonflement d’eau. Sarah a su trouver un équilibre alimentaire pour éviter tout cela, ce qui m’a permis de ne pas trop souffrir en période de sèche et d’obtenir un physique plus volumineux en muscles. 

Quel est votre secret pour être de plus en plus performante et passer des podiums régionaux aux podiums nationaux ?
Il n’y a pas de secret il faut avoir le mental, une discipline et il faut que l’entraînement rentre dans le rituel de la journée. Même entre 2 couches de peinture, je vais m’entraîner avant de retourner travailler [rire]. Enfin, il faut toujours avoir une bonne diète, c’est la base de toute évolution physique.

Justement, parlez-nous de votre préparation à la compétition ?
Le bodybuilding c’est un sport ingrat [rire].  Plusieurs mois d’entraînements pour 5 minutes de scène ! La préparation d’une compétition commence en général, 1 an auparavant. Pour ma part, j’ai commencé ma sèche 2 mois à l’avance pour être prête le jour J. Durant cette période, fini les repas plaisirs du week-end, les apéros avec les copains. On baisse les apports caloriques des repas au fur et à mesure des semaines. Après, une fois la compétition terminée, on a un nouveau programme destiné à rééquilibrer les repas en augmentant, graduellement, les quantités. 

Pouvez-vous nous détailler la spécificité de votre catégorie, à savoir la « figure » ? 
Dans le bodybuilding il y a plusieurs catégories, qui sont différentes pour les hommes comme pour les femmes. Pour ma part, je concours dans 2 catégories : bodyfitness et “figure”. En “figure”, il y a du posing (pose fixe permettant les comparaisons entre athlètes) plus une chorégraphie sur une musique. Au niveau du physique, il faut être sèche mais pas « véneuse », le corps doit être proportionnel musculairement, être striée et avoir des abdominaux apparents. En plus du corps, la beauté est jugée suivant différents critères : bikini, maquillage, coiffure, bijoux... sans oublier l’élégance et bien sûr, le posing.

Quel est votre objectif pour l’année 2026 ?
La compétition au Canada du 2 novembre dernier, m’a permis d’obtenir mon ticket d’entrée au grand  prix IFBB International de Miami d’août prochain, mais je vais également me préparer pour 2 autres compétitions IFBB Internationales de 2026. Je n’en dirai pas plus pour le moment [rire].    

 

Journal de Saint-Barth N°1639 du 13/11/2025

Immobilier
Piteå Day
Tourisme