Saint-Barth - Athana?e? Blanchard

Bodyboard : Première finale aux Canaries pour Athanäé Blanchard

Le pensionnaire de l’Ajoe Reefer Surf Club, Athanäé Blanchard, a disputé sa 1ère finale mondiale au Gran Canaria Fronton King, évènement qui se termine le 25 octobre prochain, en Espagne. Une place de prestige qu’il avait obtenue lors d’une étape IBC (International Bodyboard Corporation) réussie, au Maroc, en février dernier. Cette fois, pour sa première grande finale mondiale aux Canaries, face à la crème du surf mondial, le junior de Saint Barth n’a pas réussi à se hisser au même rang. Il n’empêche, après une médaille de bronze aux championnats de France le mois dernier, surfer sur un spot légendaire de surf et y disputer une finale mondiale reste une belle performance, synonyme de progression et d’espoirs pour le surfeur de l’Ajoe et du pôle Aquitaine. Il s’est confié sur cette expérience inédite, au Journal de Saint Barth.  

JSB : Athanäé, quel est votre état d’esprit après avoir raté les 1/4 de finale, quarts que vous aviez atteint au Maroc, en février dernier ? 
Athanäé Blanchard : Je suis déçu d’avoir loupé de peu les quarts de finale, mais quand même content car c’est une très bonne première expérience de surfer sur ce spot aussi mythique que dangereux. Lors de mes huitièmes de finale, je suis passé avec des conditions météo et de mer vraiment pas terribles et c’est ce qui me coûte ma place malheureusement.

Comment se sont déroulés vos séries dans cette finale mondiale ? 
Lors de ma première série, j’ai bien réussi à m’imposer dans des conditions assez solides ce qui m’a permis d’aller directement au tournoi final et d’esquiver les repêchages. Lors de ma deuxième série, j’ai eu des conditions un peu moins favorables, mais j’ai quand même bien réussi à me débrouiller, ce qui m’a envoyé au Round4 et lors de cette série, les vagues étaient vraiment nulles, très petite et pas bonnes, ce qui m’a empêché de bien m’exprimer.

Qu’est-ce qui distingue cette grande finale des étapes précédentes qui se jouent au Maroc, ou au Chili par exemple ?
Sur cette compétition, dans la catégorie junior, on ne peut y participer que si on a réussi à se qualifier sur une autre étape comme le Maroc ou le Chili, et y avoir disputé, au minimum, les quarts de finale, c’est ce qui m’était arrivé au Maroc. Nous pouvons aussi voir que c’est notamment sur cette compétition que se détermine la place du champion du monde et le classement sur l’année.

Qu’est-ce que représente cette épreuve du Gran Canaria Fronton, pour les bodysurfers et peut être pour vous, en particulier ?
Le « Fronton » est le spot le plus dangereux du tour ! Chez les juniors, nous avons l’obligation de porter un casque à cause du reef très à sec, ce qui veut dire qu’il n’y a pas beaucoup d’eau à l’endroit où on doit faire des réceptions, et ça n’a pas manqué cette année... Par exemple, en Open R4, je crois qu’un des compétiteurs s’est blessé au crâne, il en a eu pour une dizaine de points de suture, ce qui montre la dangerosité de ce spot.

Qu’est-ce que cela fait d’être pensionnaire régulier du top 8 mondial junior désormais ? 
Honnêtement, je ne m’attendais pas à rester aussi haut dans ce classement et surtout aussi longtemps. Je suis très content !

Quels sont vos objectifs pour les mois à venir, en attendant de pouvoir re-disputer, l’an prochain, cette Grande Finale de bodyboard, aux Canaries ?
Mon objectif à très court terme c’est le championnat de France qui débute ce week-end dans les Landes, et qui court jusqu’à la fin du mois. Et à long terme, je vais tout simplement essayer de me requalifier sur la compétition au Maroc pour pouvoir disputer, de nouveau, cette finale mondiale. 

Athanäé Blanchard, que l’on retrouvera sur les plages d’Hossegor, Seignosse et Capbreton, pour les championnats de France de bodyboard, du 24 au 31 octobre prochain. 
 

Journal de Saint-Barth N°1636 du 23/10/2025

Fete de Public
Conseil territorial
Marche rose