A Saint-Barthélemy, il n’est pas rare de passer devant une photographie de la Capricieuse. Un bâtiment de la Marine nationale qui a souvent fait escale dans le port de Gustavia lorsqu’il était en activité, entre 1987 et 2017. Mais depuis 2018, c’est en un lieu bien moins agréable que le navire mouillait. En l’occurrence, un site baptisé le « cimetière des bateaux », à Landévennec, en Bretagne (Finistère).
Dans un article publié le 9 octobre, le quotidien Ouest-France raconte la dernière aventure de trois navires qui ont effectué leur dernière navigation entre Landévennec et Le Havre (Normandie), où ils vont être déconstruits. Les trois navires sont le chasseur de mines tripartite Verseau (51 mètres, en activité entre 1984 et 2018), le patrouilleur L’Audacieuse et… le patrouilleur La Capricieuse. « Après une « toilette de guerre » et de nombreuses vérifications d’usage, assurées par les lamaneurs du port de Brest, trois remorqueurs venus de Brest, Caen et Concarneau ont pris en charge leurs protégés, vers 16 heures, écrit Ouest-France. Quelques manœuvres bien rodées et les convois ont mis le cap sur Le Havre et sans escale. L’affaire d’une cinquantaine d’heures de navigation. »
Pour les marins qui ont navigué sur les bâtiments, voir leur ancien navire partir à la déconstruction fait naître une certaine émotion. C’est notamment le cas de Jean Nihouarn, ancien major qui découvrit Saint-Barthélemy lors d’une escale de la Capricieuse, en 2014. « Saint Barthélemy était la marraine de la Capricieuse, rappelle celui qui était à l’époque adjudant-chef. A mon bon souvenir, j’ai gardé de merveilleux instants de mon passage sur l’île. »
Avant la fin de l’année, un autre navire qui fut affecté aux forces armées aux Antilles, le bâtiment de transport léger Dumont D’Urville, prendra aussi la direction du Havre pour y être démantelé.

Photo d’archives (JSB1070 du 20 mars 2014)
La Capricieuse, du cimetière au démantèlement
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