Saint-Barth -

Des projets pour améliorer la sécurité à Saint-Barth

Suite à la fusillade qui a eu lieu dans la soirée du lundi 26 septembre à Saint-Jean (JSB 1487), la Collectivité territoriale accélère la clôture des dossiers liés à l’amélioration des dispositifs de sécurité sur l’île. Le président, Xavier Lédée, cite trois mesures qui devraient être mises en place très prochainement. Tout d’abord, il mentionne un projet mené avec la Croix-Rouge qui consiste en l’installation d’un éducateur de rue. «C’est un assez vieux projet, remarque le président. Comme je l’ai déjà dit, ce qui s’est passé (la fusillade, ndlr) n’est pas vraiment une surprise. On sentait tout cela depuis un moment. La convention avec la Croix-Rouge a été signée et on devrait avoir quelqu’un d’ici au début de l’année. »
Parallèlement, la Collectivité entend installer de nouvelles caméras de surveillance. Celles-ci sont sur le point d’être livrées sur l’île. « Nous bénéficierons d’un meilleur quadrillage de l’île, sur terre mais aussi sur la mer, assure Xavier Lédée. De plus, nous avons demandé à ce que les gendarmes qui viennent sur l’île soient formés au métier de la Paf (police aux frontières) avant d’arriver. » Par ailleurs, le président insiste sur la volonté de se doter de logiciels plus évolués. Notamment à l’aéroport. « Ce sont des choses qui étaient déjà en cours mais que l’on essaye d’accélérer, insiste-t-il. Nous avons la volonté d’avoir un meilleur contrôle, un meilleur suivi. Mais il ne faut pas se leurrer. Tous les problèmes ne viennent pas de l’extérieur. Les événements récents en sont la preuve. » Et le président de marteler que « toutes les personnes impliquées doivent être auditionnées » et subir « un coup de pression ».

Des protagonistes en liberté
Les deux principaux acteurs des violences commises le lundi 26 septembre à Saint-Jean ont recouvré leur liberté. Le blessé par balles, qui a été hospitalisé à Saint-Barth puis à Saint-Martin, a quitté son lit d’hôpital et ses jours ne sont plus en danger. Le tireur a également été remis en liberté, sous contrôle judiciaire. Le dossier a été transmis par le Parquet de Basse-Terre au pôle criminel de Pointe-à-Pitre. L’origine du règlement de compte initial reste, à ce jour, indéterminé.

Journal de Saint-Barth N°1489 du 13/10/2022

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