Santé : Une campagne de vaccination contre le papillomavirus et le méningocoque

L'Agence régionale de santé (ARS) et le rectorat, en partenariat avec les professionnels de santé, reconduisent une campagne de vaccination gratuite dans les établissements publics et privés. La campagne 2025-2026 associe désormais deux vaccinations gratuites : l’une contre le papillomavirus humain (HPV), responsable de plusieurs cancers, l’autre contre le méningocoque ACWY, bactérie pouvant provoquer des méningites et septicémies fulgurantes.
L’ARS annonce une nouveauté pour cette année. Le fait que la campagne s’étend également aux établissements et services médico-sociaux (ESMS). Ainsi, les adolescents âgés de 11 à 14 ans pris en charge dans ces structures bénéficieront de la vaccination gratuite, dans les mêmes conditions que les collégiens. Les deux injections peuvent être réalisées le même jour, une sur chaque bras, avec un seul formulaire d’autorisation parentale, précise l’ARS.
Le papillomavirus humain (HPV) est l'une des infections les plus répandues, assure l’ARS, qui précise : « 8 personnes sur 10 y sont exposées au cours de leur vie. Le plus souvent, le virus disparaît spontanément, mais il peut parfois persister et provoquer des lésions précancéreuses évoluant vers des cancers du col de l'utérus, du vagin, de l'anus, du pénis ou de la gorge. » Plus de 7.000 cancers par an en France sont liés au HPV. « L’efficacité du vaccin est optimale lorsqu’il est administré entre 11 et 14 ans, car c’est chez les plus jeunes que la vaccination renforce le mieux l’immunité », explique l’ARS. 
Le méningocoque est une bactérie présente dans le nez ou la gorge, qui se transmet par voie orale via les gouttelettes émises en parlant, en toussant ou en éternuant, indique l’Agence régionale de santé. Si elle atteint le sang ou le cerveau, elle provoque une méningite ou une septicémie, pouvant être mortelle en 24 heures ou laisser de lourdes séquelles (surdité, épilepsie, amputations). « Les adolescents de 11 à 14 ans sont particulièrement exposés, rappelle l’ARS. La vie en collectivité favorise la circulation du germe. »
Dans son communiqué de presse, l’ARS ne précise pas les dates et le rythme de la campagne de vaccination.