Saint-Barth -

Michel Magras : les outre-mer sont « les sentinelles du changement climatique »


Le sénateur de Saint-Barthélemy a pris la parole lors de la première des journées de l’Agence nationale des élus du littoral (Anel) au Havre, la semaine dernière, pour rappeler la condition d’avant-postes des territoires ultramarins. « Nos outre-mer, du fait de leur situation géographique et de leur éloignement de l’hexagone, doivent être créatifs : exposés à des risques multiples et parfois cumulatifs (ouragans, houle voire tsunamis, risque sismique majeur aux Antilles mais aussi très présent à Mayotte, inondations dévastatrices comme nous avons pu l’éprouver cette année en Polynésie et à La Réunion, glissements de terrain…), nos territoires font figure de pionniers. Ils sont d’ailleurs souvent désignés comme les sentinelles du changement climatique. » Michel Magras a rappelé que la délégation sénatoriale aux outre-mer, qu’il préside, rendra la seconde partie de son rapport sur les risques majeurs cette année. Le premier volet de l’étude avait listé soixante propositions « qui inspireront, je l’espère, le projet de loi annoncé par le président de la République pour fin 2019. » Il a également indiqué que les cycles de conférences organisés en lien avec l’Agence française pour la biodiversité « visitera les six territoires français du bassin Atlantique » cette année.


JSB 1300

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