À la suite des dernières informations météorologiques établies ce jour par Météo France, la direction du port de Gustavia informe l’ensembles des propriétaires, capitaines et responsables des bateaux qui sont actuellement mouillés en zone portuaire qu’avec le passage probable et proche de Saint-Barthélemy du phénomène cyclonique Jerry dès demain, jeudi 9 octobre, un changement de la direction et de la force du vent est attendu tout comme une détérioration de l’état de la mer.
La direction du port rappelle « qu’un phénomène cyclonique est imprévisible et qu’il peut se renforcer en quelques heures ». Par conséquent, il est demandé à tous les usagers de vérifier leur mouillage et de prendre toutes les dispositions qui s’imposent afin de mettre leur bateau à l’abris.
Rappel de l’article 8.5 du règlement de police du port qui prévoit :
- Dès l’annonce par les services météorologiques de l’arrivée de vents forts établis (ou soutenus) d’une vitesse supérieure ou égale à 80 km/h, de toute direction ou d’une forte houle de plus de 3 mètres, de secteur Nord-Est à Sud en passant par l’Ouest, les mouillages (corps morts, chaines, bouées) appartenant à la collectivité sont formellement interdits d’utilisation.
- Dès la phase dite de « Vigilance jaune » (danger possible à plus de 36 heures), les usagers propriétaires ou gardien de navires ou de tout autre bine situer sur/dans le domaine public portuaire, qui ne disposent pas de la possibilité de mettre au sec les navires ou les autres biens sur l’île de Saint-Barthélemy, doivent faire quitter le Port de Gustavia à ces navires ou autres bines, afin de gagner un abri.
A défaut du respect de cet article, la direction du port indique que les propriétaires ou capitaines seront tenus juridiquement et civilement responsables de tout dégât causé aux tiers, ou aux infrastructures portuaires de la collectivité.
Les usagers du port sont également invités à vérifier leur police d’assurance. « L’expérience Irma en 2017 ayant relevé que beaucoup de contrats protégeaient mal les assurés et que la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle ne fonctionnait pas pour les bateaux », explique Ernest brin, directeur du port de Saint-Barthélemy.