Saint-Barth -

Une qualité de l’air fortement dégradée

L’observatoire régional de la qualité de l’air annonce avoir déclenché une procédure d’alerte en raison du passage de masses d'air chargées en poussières désertiques sur la région. Celui-ci induit une augmentation des niveaux en particules fines dans l'atmosphère. Le seuil d’alerte a donc été placé à son plus haut niveau - rouge - aujourd’hui et demain, jeudi 19 mai, en raison de cet « épisode » de pollution élevée de l’air.
L’observatoire rappelle que cette pollution est principalement liée au passage des brumes de sables sur l’archipel guadeloupéen, mais également à l’activité humaine (combustion d’énergie fossile, moyens de transport, activités industrielles). Le seuil d’alerte correspond à un niveau de concentration de polluants dans l’atmosphère au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé humaine ou de dégradation de l’environnement justifiant l’intervention de mesures d’urgences. « Le risque de dépassement est fort pour les prochaines 24 heures », insiste l’Observatoire.
Les recommandations sanitaires sont les suivantes pour les populations jugées « vulnérables » (Femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques) et les populations « sensibles » (personnes diabétiques, personnes immunodéprimées, personnes souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux) : en cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prendre conseil auprès d’un professionnel de santé, privilégier des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort, prendre conseil auprès de votre médecin pour savoir si votre traitement médical doit être adapté le cas échéant, éviter les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe, éviter les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur, reporter les activités qui demandent le plus d’effort.