Étang de Saint-Jean
L'étang de Saint-Jean abrite une biodiversité sur laquelle pèse une réelle menace de disparition, notamment la faune aviaire. L’espace promenade sur le ponton qui fait le tour de l’étang, long de près d’un kilomètre (inauguré en juin 2019, JSB1331) reste le meilleur moyen de profiter de l'endroit et d'y re-découvrir les espèces qui y vivent comme le bihoreau violacé, le héron vert, la paruline des mangroves, le ramier à couronne blanche, l'iguane des Petites Antilles... Autant d'espèces menacées et protégées au regard du Code de l'Environnement de Saint-Barthélemy.
Pour respecter ce lieu et leurs habitants naturels, l’ATE demande aux promeneurs d'adopter un comportement en adéquation avec leur besoin de tranquillité. Pour cela, un petit rappel des consignes à suivre tout autour de l’étang : Ne pas pêcher. La collecte de crabes y est également strictement interdite. Ne pas promener son chien, même en laisse. Ne pas courir ou faire du roller pour ne pas effrayer les animaux, dont certains nichent en bordure de l'étang.
La guêpe à papier
La Polistes crinitus ou "guêpe à papier des Antilles" est un insecte endémique (originaire) des Antilles qui a une répartition allant de la Jamaïque à la Dominique. Saint-Barthélemy est au cœur de son aire de répartition naturelle, elle est considérée comme une espèce indigène (présente naturellement, sans intervention de l'homme, sur le territoire). « Observée sur l'île dans les siècles derniers, sa première observation récente a été faite en février 2021, précise l’ATE. Depuis, elle se développe progressivement sur l'île et est fréquemment retrouvée à l'extérieur des habitations. »
Que faire si l'on trouve un nid chez soi ? Comment éviter de se faire piquer ?
L’ATE précise : « si jamais vous observez la présence d'un nid, il faut à tout prix rester à l'écart dans un rayon de plusieurs mètres afin d'éviter la piqûre qui est particulièrement douloureuse et crée des rougeurs et gonflements conséquents. Si la présence du nid représente une menace, il est conseillé de le retirer au début de sa formation. Il ne faut donc pas hésiter à contacter une société compétente pour pouvoir procéder à la destruction.
Concernant le cycle biologique de la guêpe à papier, la gyne (reine) va créer initialement un petit nid alvéolé dans un espace couvert (feuillage, toiture,...). Le nid est composé de sécrétions salivaires, de fibres végétales et de débris multiples. Rapidement les premières ouvrières apparaissent et permettent une expansion rapide du nid. Les colonies ainsi formées peuvent contenir jusqu'à plusieurs centaines d'individus. Au bout de quelques mois, le nid arrive à maturité et de nouveaux sexuées apparaissent (futures reines et rois). Le nid sera abandonné et d'autres colonies se formeront à proximité du nid originel par le biais des nouveaux individus sexués. »
