L’événement se déroulera du 3 au 8 décembre principalement à la capitainerie, avec des mini-conférences, des discussions publiques et des ateliers participatifs.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que tout n’est pas encore calé pour les premières Assises de l’environnement de Saint-Barthélemy (dont le nom s’est d’ailleurs allongé en Assises de l’environnement et de l’énergie de Saint-Barthélemy). Mais à onze jours de l’événement, son architecture globale est construite.
Il se déroulera du lundi 3 au samedi 8 décembre. L’inauguration du nouveau site de propreté de Tiru-Ouanalao Environnement lancera les hostilités, avec la venue de plusieurs pontes de l’entreprise française de traitement des déchets, et en premier lieu Sylvie Jehanno, PDG de Dalkia et présidente de Tiru. C’est donc la séquence « déchets et énergie » qui sera abordée en premier lieu.
Conférences de 10 à 20 minutes
Des mini-conférences, d’une durée de 10 à 20 minutes, sont prévues chaque jour. Sur les énergies renouvelables, la transition énergétique, la consommation électrique, les déchets, la mobilité, la gestion de l’eau, l’assainissement, l’aménagement du territoire, la permaculture, le tourisme et son impact environnemental, l’érosion du littoral… Mais comment traiter ces sujets vastes, parfois complexes, en si peu de temps ? « On peut dire énormément de choses en dix minutes. Le but, c’est de créer une dynamique autour du sujet, et de favoriser l’échange avec le public plus que l’animation de conférence », explique Emmanuelle Falguières de la société Eco Concept Caraïbes. Ce bureau d’étude spécialisé dans le thème du développement durable est chargé de l’organisation de l’événement de A à Z, une prestation facturée moins de 24.000 euros par la Collectivité. « On tient vraiment à remercier tous ceux qui ont répondu au questionnaire en ligne », souligne Emmanuelle Falguières. « Cela nous a vraiment permis d’orienter notre travail. » Parmi les conférenciers, la plupart sont des acteurs locaux des domaines précités. Sur la soixantaine d’intervenants auquel l’organisation a pensé, certains n’ont pas confirmé leur venue à 100%, ou n’ont pas encore été sollicités : la publication du programme définitif attendra donc quelques jours.
Le souhait de Micheline Jacques, vice-présidente en charge de l’environnement, qui avait initié ces Assises, était d’impliquer au maximum la population. Pour cela, Eco Concept Caraïbes a prévu « des moments d’échanges de 30 minutes chaque matinée, et chaque soir, une restitution de ce qui a été dit dans la journée, pour ceux qui n’auraient pas pu se déplacer. » Ainsi, les habitants qui travaillent pourront se rendre chaque soir à 17 h 30 sur le quai d’honneur de Gustavia, pour avoir un condensé de ce qui s’est dit sur le thème du jour. Et ajouter leurs idées et remarques au débat, ainsi qu’apporter leur patte sur une fresque grand format... Par ailleurs, des vidéos de chaque conférence et échange seront diffusées sur Facebook.
Le vendredi 7 après-midi et samedi 8 décembre, le quai de la capitainerie accueillera un « village des Assises », sur lequel on trouvera des stands, des animations (« des ateliers « Do it yourself » par exemple, ou des démonstrations pour apprendre à changer de comportements, connaître des gestes citoyens… », précise Emmanuelle Falguières). La journée de clôture, samedi 8 décembre, doit aussi comporter une visite de l’étang de Saint-Jean.
Au terme de cette semaine d’échanges, « la Collectivité souhaite co-construire avec la population dans son ensemble la politique environnementale de Saint-Barthélemy à court, moyen et long terme », indique-t-elle dans un communiqué. « L’objectif est de réunir tous les acteurs du territoire autour de sujets clefs qui feront de Saint Barthélémy un territoire d’excellence dans les domaines du développement durable, de l’environnement et de l’énergie. »
> Infos et renseignements auprès de l’Agence territoriale de l’environnement (0590.27.88.18 ou contact@agence-environnement.fr). Inscriptions aux conférences souhaitées, par mail : assises2018@comstbarth.fr.
JSB 1304