Saint-Barth -

Les écoliers de Saint-Joseph se mouillent

A Lorient, toute l’école travaille, cette année, sur la thématique de l’eau. Vendredi dernier, les enfants participaient à une série d’exercice pour tout connaître de cette précieuse ressource.


« Ça flotte ou ça coule ? » Le titre du premier jeu de la journée, dans la cour de récréation, est on ne peut plus clair. Un par un, les petits vont chercher bouchon de liège, cuillère en plastique, pièce de monnaie, et font le test dans la bassine. Deuxième exercice, un peu plus loin sous le préau : ils doivent reproduire la géographie variée que peut prendre l’eau. Lacs, détroits, rivière… Le tout avec de l’argile et du carton bleu pour l’eau. « Pour le premier trimestre, on a axé le travail sur l’aspect géographique et scientifique de l’eau », explique Laure Gaborit, directrice de l’école Saint-Joseph de Lorient. « Toute l’école est impliquée, et beaucoup de parents ont répondu présents. » Dans une salle de classe, les enfants jouent au « loto des bruits de l’eau ». A l’oreille, ils doivent deviner si ça goutte, ça coule, ça bulle… Plus loin, ils se transforment en petit chimiste et mélangent l’eau avec du sel, du sable, de l’huile… « Soluble ou pas soluble ? » Au fond de l’école, nouvel atelier : comment purifier l’eau ? Là aussi, ils expérimentent avec du sable, du charbon… « Les plus grands gèrent les plus petits, et ils adorent ça », souligne Laure Gaborit, alors qu’un CM2 reprend les explications pour l’un de ses cadets. Dans une salle de classe voisine, ils reproduisent le cycle de l’eau, de l’évaporation aux glaçons. Et derrière la classe, les voilà qui fabriquent une fontaine à l’aide d’une bouteille, une paille et un peu de pâte à fixe. « Et à la fin de la journée, qu’est-ce qu’on fera avec l’eau qu’on a utilisée ? » demande l’institutrice. En chœur : « On arrosera les plantes ! » Ils ont bien compris le message qui se cache derrière toutes ces activités : outre la compréhension du fonctionnement de cet élément, l’eau, son économie est le maître mot. « On voulait parler environnement, au début de l’année. On s’est dit qu’on pourrait axer sur un élément, cette fois-ci, l’eau. Bon, c’était avant les bromates… » détaille Laure Gaborit. « Le prochain trimestre, on travaillera sur un angle plus citoyen. On aimerait réaliser un petit flyer à destination des touristes, qui explique la rareté de l’eau sur l’île. Et au troisième trimestre, ce sera l’angle artistique. »

JSB 1306


Journal de Saint-Barth N°1306 du 06/12/2018

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