Guadeloupe.
Saisie de 366 kilos de cocaïne au Gosier
Dans la nuit au 5 au 6 janvier, les agents de la brigade spécialisée de terrain du commissariat de Pointe-à-Pitre ont mené une opération qui leur a permis de procéder à six interpellations. Dans le même temps, les policiers ont découvert une importante quantité de drogue – près de 366 kilos de cocaïne selon nos confrères de la 1ère) – évaluée à plusieurs dizaines de millions d'euros. « Compte tenu de l'importance de l'opération et de la quantité de drogue saisie, l'affaire a été confiée à la Juridiction Interrégionale Spécialisée basée à Fort-de-France », précise la 1ère.
Saba.
Un policier en congés brandit son arme de service dans une fête
Le Daily Herald et le Saba News se font l’écho d’un incident qui s’est produit au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre à l’Ocean club de Fort Bay. Un incident qui implique un policier en congé et l’un de ses collègues. Des agents qui « auraient bu » tout au long de la fête, rapportent le Daily Herald et le Saba News en se basant sur les témoignages. Après qu'un « civil » fêtard a fait un commentaire à l'un des policiers, une dispute a éclaté entre les deux hommes avant qu’ils n’échangent quelques coups. Il va sans dire que le fêtard avait également bu quelques verres. Les témoins affirment que le policier a ensuite sorti son arme de service et l'a pointée sur l'homme ainsi que sur d'autres invités du restaurant et du bar de nuit populaires. « Certains passants ont tenté d'intervenir et un autre policier en congé aurait frappé au moins l'un d'entre eux avec une matraque », écrit le Saba News. L'agent qui tenait l'arme a continué à se promener dans le restaurant avec l'arme à feu à la main. Une scène qui a été capturée sur une vidéo prise par un téléphone portable et qui a été largement partagée sur les réseaux sociaux locaux. Dans un communiqué, la police caribéenne néerlandaise KPCN a confirmé que l'officier en congé avait dégainé son arme de service lors de la fête. Cependant, la déclaration ne faisait pas mention d’une bagarre verbale ou physique, ni de commentaires sur l’ivresse signalée du policier, assure le Saba News. Le KPCN a déclaré qu'une enquête avait été ouverte sur l'usage de l'arme à feu, mais a ajouté qu'il s'agissait d’une «procédure standard lorsqu'un policier a utilisé une arme à feu et/ou a eu recours à la force ». Le Daily Herald a sollicité le chef de la police de Saba, Wingrove Baker, pour obtenir une réaction. Sans succès. C'est la deuxième fois en deux mois qu'un policier sort une arme à feu dans un lieu public à Saba, précise le Saba News.
Jamaïque.
Le taux de criminalité le plus bas depuis 22 ans
Selon des données dévoilées par le premier ministre Andrew Holness et relayées par l’Observer, la Jamaïque a enregistré en 2023 son taux de criminalité le plus bas depuis l’année 2001. En 2023, la criminalité a diminué de 10,7% par rapport à 2022, avec les meurtres en baisse de 7,8%, les fusillades d'environ 6% et les viols, vols et cambriolages entre 12 et 17%. Le premier ministre affirme qu’en 2024, son administration s’efforcera de « faire évoluer la culture jamaïcaine du crime et de la violence vers une culture de paix et de résolution ». L'une de ses principales priorités est d'avoir une législation qui impose des sanctions plus sévères pour les crimes commis, explique l’Observer. « Même si notre économie se porte bien, même si nous construisons les infrastructures, même si les statistiques montrent une diminution des meurtres, des crimes violents et graves, de ce que ressentent les gens, de ce à quoi ils sont exposés, de ce qui apparaît sur leurs réseaux sociaux, cela a un impact sur leur santé mentale et leur bien-être, et c’est dangereux », a insisté Andrew Holness. Un premier ministre qui entend contribuer au renforcement de la bonne réputation de la « destination Jamaïque » dans le monde du tourisme.
Antigua-et-Barbuda.
La compagnie aérienne LIAT liquidée
Un article du Barbados Today publié la semaine dernière annonce la liquidation de la compagnie aérienne LIAT, à tout le moins sous sa forme actuelle (LIAT 1974 Ltd), pour le 24 janvier. Une décision qui entraînera le licenciement de plus de 90 salariés, sans recevoir les indemnités qui leur sont dues. Ce, même si des assurances ont été données quant au respect des obligations de l’entreprise. C’est l’administrateur de la compagnie, Cleveland Seaford, qui a annoncé la nouvelle aux salariés par le biais d’une lettre que le Barbados Today s’est procuré. « Une poignée d’employés devraient rester sur place pour superviser les dernières tâches visant à boucler les affaires de l’entreprise », écrit le Barbados Today. Cette étape fait partie de la transition vers l'installation officielle de la compagnie remplaçante, la LIAT (2020) Limited. L'année dernière, le premier ministre d'Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, a fait pression pour que l'orientation future de la LIAT soit discutée par les dirigeants de la Caricom. Après son effondrement lié en grande partie à la crise sanitaire, la compagnie aérienne a été réformée pour devenir une nouvelle entité assurant des liaisons vitales entre les îles des Caraïbes. LIAT appartenait aux gouvernements d'Antigua-et-Barbuda, de la Barbade, de Saint-Vincent-et-les Grenadines et de la Dominique. Aucun n’a souhaité réinvestir dans l’entreprise.
Trinidad-et-Tobago.
Quinze meurtres en une semaine pour commencer l’année
Les traditionnels vœux de « bonne année » n’ont pas été entendus par tout le monde à Trinidad-et-Tobago. En effet, selon le quotidien local News Today, pas moins de quinze meurtres ont été enregistrés au cours de la première semaine de 2024. « Cette sombre statistique représente plus du double du nombre de meurtres dans le pays pour la période correspondante en 2023 », commente l’auteur de l’article. Ainsi, entre samedi soir et dimanche après-midi, six meurtres ont été dénombrés à Port-of-Spain et dans plusieurs autres villes de Trinidad. « La commissaire de police, Earla Christopher, a attiré l'attention sur sa foi comme une source de force en ces temps difficiles, déclarant publiquement sa conviction qu'une intervention divine peut aider à endiguer la vague de violence », écrit le News Today. Si la police s’en remet à Dieu, nul doute que la situation va s’améliorer rapidement…
République dominicaine.
Stimuler la compétitivité économique par l’enseignement professionnel
Dans un article du Dominican Today, la vice-ministre de la Coopération internationale auprès du ministère de l'Économie, de la Planification et du Développement, Olaya Dotel Caraballo, a présenté les initiatives du gouvernement en termes d’investissements. Parmi les « défis » affichés du gouvernement, celui d’augmenter l’offre de formation professionnelle. Pour ce faire, le gouvernement a mené trois évaluations après de centres d'enseignement professionnel. Celles-ci ont révélé que 274 centres ont besoin d'équipement, de réparations ou de rénovation. Par ailleurs, 239 centres doivent embaucher 856 professeurs techniques pour répondre aux besoins de 2 242 élèves. 68 autres ont besoin de formation d'enseignants, ainsi que de personnel administratif et de soutien. Le Dominican Today écrit que le gouvernement met actuellement en œuvre un plan en trois phases pour renforcer l'enseignement professionnel. Le plan comprend l'équipement d'ateliers et de laboratoires et l'intégration de 31 écoles universitaires dans le système d'enseignement professionnel. Dans le cadre de cet effort, le ministère de l'Éducation a publié un appel d'offres pour 102 centres comprenant 232 ateliers. La valeur totale de l'appel d'offres dépasse 52 millions de dollars.
Bahamas.
Une destination « abordable » pour les expatriés
Une compagnie d'assurance pour expatriés basée au Royaume-Uni a classé les Bahamas parmi les dix destinations les plus abordables en franchise d'impôt pour s'installer. Le Nassau Guardian explique dans un article que William Russell, le cabinet qui compte des membres dans 160 pays, a classé les destinations en fonction des coûts associés à la réinstallation, y compris le coût d'un vol aller simple depuis Londres ou New York, le coût de location ou d'achat d'un appartement, les coûts des services publics et le montant moyen du salaire net mensuel. Les Bahamas se classent donc huitièmes, avec un score de réinstallation de 4,1 derrière Oman, qui occupe la première place avec un score de réinstallation de 7,92, le Koweït, Bahreïn, les Émirats arabes unis, Brunei, les Maldives et le Qatar. Si, si… Le « rapport » de William Russel précisent que « les expatriés vivant aux Bahamas paieront environ 285 dollars par mois pour les services publics et auront des dépenses mensuelles d'environ 1.391 dollars. Le salaire net mensuel moyen dans le pays est de 1.858 dollars. Parmi les seuls autres pays des Caraïbes répertoriés, les îles Caïmans ont enregistré des coûts légèrement plus élevés que les Bahamas pour la délocalisation des expatriés. Pas « cheap » les Iles Caïmans…
Saint-Martin.
De nouveaux sites de stockage des déchets en prévision
La direction de l’environnement de la Collectivité de Saint-Martin travaille à l’élaboration d’un plan territorial de prévention et de gestion des déchets, intégré dans le schéma territorial d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires, explique notre consœur du Soualiga Post dans un article. Ce document de planification est destiné à chacune des collectivités françaises pour définir un état des lieux des infrastructures existantes de gestion pour les déchets sur le territoire, définir les quantités de déchets générés par les particuliers et les professionnels et établir des scénarios d’aménagement. Actuellement, la Collectivité dispose de deux installations à Grandes Cayes. D’une part, une installation de stockage de déchets non dangereux, qui équivaut à une décharge. « C’est-à-dire l’ensemble des déchets des particuliers ou des professionnels qui, par leur nature et leur quantité, ne peuvent être enfouis », déclare au Soualiga Post Laurent Guillaume, directeur de département de la transition écologique de la Collectivité. Le plan de gestion des déchets élaboré par la COM prévoit l’implantation de deux déchèteries supplémentaires. La première sera située sur le site de Griselle, plus précisément après le rond-point de Cul de-Sac où la Collectivité dispose d’un terrain. Dès ce début d’année, ce premier projet sera travaillé en conception puis en construction pour 2025, espère la direction de l’environnement. À long terme, une troisième déchèterie est prévue du côté de Quartier d’Orléans, précise le Soualiga Post.
