Saint-Barth - Arc de la Caraïbe caribeen

La Caraïbe en bref

Jamaïque. Une ancienne base de la 2e Guerre mondiale comme nouvel aéroport ?
Par la voix de son premier ministre Andrew Holness, le gouvernement jamaïcain envisage d’utiliser l’ancienne base aérienne de Vernamfield, qui date de la Seconde Guerre mondiale, pour implanter un nouvel aéroport international. S’adressant aux journalistes lors d’une visite récente de l’aéroport international de Sangster, dans la ville occidentale de Montego Bay, Andrew Holness a déclaré que malgré la mise à niveau des infrastructures des trois aéroports internationaux de l’île, il dispose d’un argument solide à faire valoir pour bâtir de toute pièce une installation moderne. « Il est inévitable que la Jamaïque doive construire à partir de zéro un aéroport moderne, a-t-il déclaré. Nos trois aéroports (Norman Manley International, Sangster International et Ian Fleming International Airports) sont toujours en train d’être rénovés et modernisés mais quand on pense à des choses comme le changement climatique. Il nous faut des possibilités d’établir la maintenance, les réparations, l’exploitation des aéronefs et la possibilité d’avoir du fret et d’autres logistiques, la Jamaïque devra construire un autre aéroport. » Actuellement, les travaux ont commencé pour l’extension de la piste à l’aéroport international de Sangster. Leur coût sera de 70 millions de dollars. Une fois terminée, la piste devrait repositionner l’aéroport pour accueillir des avions plus grands et plus puissants, tout en réduisant considérablement les temps d’arrivée et de départ.

Grève des contrôleurs aériens
Pendant que le premier ministre rêvait à la construction d’un aéroport international flambant neuf, les contrôleurs aériens de l’île ont engagé un grand mouvement de grève la semaine dernière. Ils sont en désaccord avec le ministère des Finances depuis trois mois en raison de l’échec de négociations salariales. Selon The Gleaner, des travailleurs seraient « tombés malades » à l’aéroport international de Sangster. Un système de protestation qui s’est répété pendant plusieurs jours. Conséquences ? Plus d’une trentaine de vols ont dû être annulés. Le ministre de l’information, Robert Morgan, a déclaré : « De nombreux vols ont été annulés mais nous faisons de notre mieux pour garder le ciel ouvert. Nous ne savons pas combien de temps cela va durer. Le coût pour l’économie approche maintenant les milliards. » De dollars jamaïcains, cela va sans dire.

 

Barbade. La pénurie de travailleurs inquiète les professionnels du tourisme
Les professionnels du tourisme de Saint-Barthélemy ne sont pas les seuls à se plaindre du manque de personnel qualifié. A la Barbade, le directeur général de l’association de l’hôtellerie et du tourisme, Rudy Grant, a déclaré que de nombreux travailleurs licenciés au plus fort de la pandémie de coronavirus n’étaient pas revenus dans l’industrie et qu’une offre pouvant aller jusqu’à 1.000 emplois de la deuxième plus grande compagnie de croisière au monde, Royal Caribbean Group, pourrait aggraver la situation. « La réalité est que je pense que les travailleurs ont cherché à voir et à s’assurer, quelles que soient les choses qui se sont produitent, qu’ils seraient toujours en mesure de survivre, a expliqué Rudy Grant. Il n’était donc pas surprenant dans un environnement encore très fluide et avec le secteur qui a été le plus touché que vous voyiez des gens chercher d’autres opportunités. » Il a toutefois ajouté qu’il restait optimiste quant à la possibilité de trouver une solution à la situation étant donné l’importance du secteur pour l’économie locale. « Ce que nous devons faire, c’est nous assurer que nous sommes en mesure de sécuriser cette industrie», a-t-il déclaré.

 

Grenade. Des élections générales le 23 juin
Samedi dernier, le premier ministre de la Grenade, Keith Mitchell, a annoncé la date des prochaines élections générales : ce sera le 23 juin. Son parti, au pouvoir, le Nouveau Parti national (NNP), brigue un troisième mandat consécutif. Les dernières élections générales ont eu lieu en 2018. Le NNP a remporté les deux dernières élections générales, remportant les 15 sièges au Parlement. Keith Mitchell, 75 ans, un des chefs de gouvernement les plus anciens des Caraïbes, a déjà signalé que cette élection serait sa dernière à la tête du parti. Le NNP sera confronté au principal parti d’opposition, le National Democratic Congress (NDC), qui conteste l’élection avec un jeune avocat, Dickon Mitchell. Ce dernier a déclaré à ses partisans qu’il avait déjà demandé à la gouverneure générale, Dame Cécile La Grenade, de dissoudre le Parlement le lundi 16 mai.

 

Iles Vierges (Etats-Unis). Google offre 1.100 Chromebooks aux écoles
Les élèves des écoles de la paroisse de Saint-Thomas ont été gâtés. En effet, la semaine dernière, la compagnie Google a fait don de 1.100 Chromebooks, pour une valeur de plus de 27 millions de dollars, qui vont être distribués aux écoliers et étudiants.

 

Trinidad-et-Tobago. Un repreneur pour la raffinerie Petrotrin
Le gouvernement de Trinité-et-Tobago a déclaré avoir sélectionné un soumissionnaire pour reprendre les opérations de la raffinerie de la compagnie pétrolière publique Petrotrin. « Après évaluation, TPHL (Trinidad Petroleum Holdings Limited) poursuit actuellement des discussions », a déclaré le premier ministre, Keith Rowley. Le gouvernement a fermé la société d’État Petrotrin et a cessé ses activités en août 2018 dans sa seule raffinerie. Elle avait alors la capacité de traiter environ 140.000 barils de brut par jour, afin de réduire les pertes de plus d’un milliard de dollars au cours des cinq années précédentes. Le gouvernement a déclaré que Petrotrin avait besoin d’une injection de liquidités de 4 milliards de dollars pour rester en activité, moderniser son infrastructure et rembourser les 2 milliards de dollars de dette qu’elle avait accumulés. Patriotic Energies, une société formée par l’Oilfield Workers Trade Union (OWTU), avait lancé une offre pour la raffinerie mais s’était retirée en janvier 2021.

 

Cuba. Explosion d’un hôtel : des aides pour les familles des victimes
L’Institut national de la sécurité sociale de Cuba (INASS) mène un processus pour que des pensions soient versées rapidement à tous les travailleurs - et les proches des victimes - touchés par l’accident de l’hôtel Saratoga, la semaine dernière à La Havane. Une puissante explosion apparemment causée par une fuite de gaz naturel a tué au moins 22 personnes et en a blessé 40. Les murs extérieurs de l’hôtel de luxe, situé au cœur de la capitale cubaine, avaient été soufflés par l’explosion. « Une enquête est en cours afin de déterminer le calcul de la pension définitive en fonction du salaire de chaque travailleur », a déclaré Virginia Marlen Garcia Reyes, directrice de l’INASS. L’Institut travaille avec le groupe Gaviota pour reconstituer le dossier des travailleurs blessés, ainsi que pour prendre des mesures visant à garantir un nouvel emploi. Selon l’INASS, en cas de destruction du dossier d’emploi du défunt, une procédure exceptionnelle sera menée afin de protéger immédiatement les membres de la famille.

Journal de Saint-Barth N°1473 du 19/05/2022

L'heure de la haute saison des travaux a sonné
Un projet de ferme vertical à St Barth