En 2024, Tessa Thyssen a bouclé sa saison à la treizième place mondiale des Challenger Series. Un classement qui fait de la championne de Saint-Barthélemy la meilleure surfeuse de la Caraïbe. Ni plus, ni moins. Néanmoins, s’il s’agit de son meilleur résultat en carrière à la fin d’une saison complète, Tessa entend tout faire pour monter encore plus haut en 2025. De fait, l’internationale n'a de cesse de le marteler depuis la saison dernière : elle n’a qu’un objectif en tête. « Je veux me qualifier pour le Championship Tour », lance-t-elle dans un sourire déterminé. Le CT féminin est ouvert aux dix-sept meilleures surfeuses de la planète. Il est constitué des dix meilleures surfeuses du CT de la saison précédente et des six meilleures surfeuses des Challenger Series de la saison précédente. Une wild card est décernée lors de chaque compétition. Soit un tableau fermé de 18 concurrentes sur chaque étape du circuit. Longtemps aux portes du « top ten » en Challenger series en 2024 (la deuxième division professionnelle mondiale, qui regroupe 64 surfeuses), Tessa est passée tout près de décrocher son billet d’entrée pour la cour des grandes. Seules quelques contre-performances l’ont privé de cette juste récompense. « Ça me donne encore plus envie de me surpasser cette saison », assure-t-elle. D’autant plus que ses résultats sur le circuit auront une incidence sur son autre grand objectif. Car oui, Tessa Thyssen nourrit d’autres ambitions.
A la recherche de sponsors
En l’occurrence, celle de participer aux Jeux Olympiques 2028. Après avoir manqué la sélection en 2024, elle entend se bagarrer ferme pour goûter à l’exaltation olympique. En intégrant le Championship Tour, elle serait quasiment assurée d’être en équipe de France. Mais le défi est de taille.
Pour l’heure, après quelques semaines passées à Saint-Barth, Tessa Thyssen a pris la direction de Porto Rico pour y suivre, pendant trois semaines, un stage de préparation. Cette saison, la championne disputera les cinq principales étapes des challenger Series : en Australie, en Afrique du Sud, en Californie, au Portugal et au Brésil. Toutefois, pour parvenir à effectuer tous ces déplacements, Tessa Thyssen a besoin de soutiens financiers.
« L’idéal serait de trouver des sponsors qui me suivent jusqu’au JO de 2028, explique la surfeuse internationale. Mais c’est difficile d’avoir à chercher des soutiens, d’être sportive tout en étant agent, etc. De l’extérieur, on ne se rend pas compte de ces difficultés. » Notamment du fait que chaque dépense d’un athlète est à sa charge. Du voyage jusqu’à l’entretien de ses planches. Par conséquent, la meilleure surfeuse des Caraïbes ne serait pas contre l’apparition de quelques mécènes et autres partenaires locaux pour l’accompagner dans les compétitions internationales et, ainsi, à réaliser ses rêves de victoire.