Une femme et un homme comparaitront prochainement devant le tribunal pour des cambriolages dans des villas de Saint-Barth dont le préjudice se monte à près de 180.000 euros, principalement des bijoux et des produits de luxe.
Il a fallu neuf mois d’enquête à la gendarmerie pour parvenir à résoudre l’affaire. Celle-ci porte sur des cambriolages commis dans des villas de Saint-Barthélemy dans les nuits du 30 septembre au 1er octobre 2022 et du 7 au 8 avril 2023, dans les quartiers de Lurin et de Saint-Jean. Avec un préjudice total estimé à environ 180.000 euros. Principalement en bijoux et autres produits de luxe (sacs à main, etc) dérobés à des touristes venus des Etats-Unis.
« Bien que les faits étaient temporellement distincts, la minutie des investigations judiciaires ainsi que des constatations de police technique et scientifique sur place ont très rapidement permis aux enquêteurs de les mettre sur la piste des deux malfaiteurs », explique le lieutenant-colonel Wintzer. Des perquisitions ont été effectuées aux domiciles des suspects, puis les auditions durant les gardes à vue ont permis de retrouver une grande partie des bijoux volés.
Contrôle judiciaire et détention provisoire
Si cinq personnes étaient dans le viseur des enquêteurs, seuls deux suspects ont finalement été incriminés. La première est une femme, âgée de 24 ans. Son complice est un homme, à peine plus âgé puisque né en 1995. Ils ont été présentés devant le tribunal correctionnel de Saint-Martin le vendredi 2 juin, dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate. Comme le stipule la loi, ils pouvaient demander qu’un délai leur soit accordé pour qu’ils puissent préparer de manière plus approfondie leur défense. Une requête qui a été acceptée par les magistrats. Toutefois, à défaut d’évoquer le fond du dossier, les juges ont délibéré sur la remise en liberté ou le maintien en détention jusqu’à la prochaine date d’audience des deux prévenus. Dans ce dossier, l’un a été libéré sous contrôle judiciaire. L’autre a été maintenu en détention provisoire et patientera en cellule jusqu’au procès. Leur casier judiciaire respectif ne porte trace d’aucune précédente condamnation.
