Leur retour se profilait depuis quelques semaines. Depuis une dizaine de jours, elles sont bien là, fraîches et envahissantes. La saison des sargasses semble donc lancée avec l’arrivée d’importantes nappes d’algues brunes qui sont venues s’échouer sur différentes plages de l’île. Par conséquent, les pelleteuses, râteaux et autres fourches sont également de retour sur le sable. L’activité de plusieurs établissements hôtelier et de restauration a été perturbée en raison de la présence des sargasses jonchant les plages. Notamment à Saint-Jean. Le port de Gustavia a aussi été investi par des algues.
Selon Météo France, des arrivages sont encore à prévoir dans les prochains jours. « Un gyre de grande taille est présent en ce moment au large nord-est des îles du Nord, à un peu plus de 100 kilomètres, est-il précisé dans le bulletin du 2 avril. Il réoriente par petites vagues successives des radeaux dans un flux de Nord-est dominant. Les arrivages vont se succéder par petites vagues jusqu'à la fin de la semaine, à compter de demain pour Saint-Barthélemy et dans deux à trois jours pour Saint-Martin. Ce sont surtout les côtes à l'Est et au Nord des îles qui sont sous la menace. » Par ailleurs, Météo France signale que la présence de radeaux de sargasses sur tout l'Est de l'arc antillais ainsi qu'autour de Tobago et la Barbade « confirme le risque d'échouement pour les 15 prochains jours ». Pour le moment, la source de la plupart des arrivages est prévue dans le large Est des îles.
En 2023, le nettoyage des plages et le ramassage des sargasses a coûté près de deux millions d’euros. De plus, une étude destinée à déterminer les meilleurs moyens de lutte contre les sargasses est inscrite au budget 2024 pour un montant de 200.000 euros.
