Dimanche 5 mai, le parvis de l’hôtel de la Collectivité territoriale s’est couvert de lettres tout au long de la matinée. De lettres ou, plus précisément, de livres et de lecteurs. Une rencontre évidemment favorisée par l’association Saint-B’Art et sa traditionnelle Bourse aux livres.
Dès 7 heures, les premiers visiteurs se sont présentés aux bénévoles de l’association pour déposer des sacs remplis de livres. D’autres les ont précédés dans le courant de la semaine en livrant leurs lectures passées au magasin CCPF de Public. Les bénévoles ont ensuite pris soin de répartir les ouvrages sur les étals avant l’ouverture de la Bourse, à 8 heures. Dès lors, jusqu’à midi, les allées éphémères installées par l’association sous les tonnelles dressées par les services de la Collectivité n’ont eu de cesse de voir défiler des lecteurs en quête de quelque nourriture pour l’esprit. Pour ce faire, ils disposaient d’un large choix de plusieurs centaines de livres. Du roman à l’essai en passant par la bande-dessinée, les biographies, les livres de voyage, d’histoire ou de photographie, de recettes de cuisine, etc. Sans oublier les livres de jeunesse mis à disposition des enfants dans un espace particulier. « En ces temps parfois difficile, la culture doit occuper une place importante », s’est évertué à répéter le président de l’association Saint-B’Art, Christian Hardelay, avec un sérieux de circonstance qu’il a toutefois pris soin de tempérer par quelques traits d’humour dont il a le secret.
Comme chaque année, la Bourse aux livres a été l’occasion pour les lecteurs de l’île de transmettre leurs livres à d’autres passionnés de lecture. Gratuitement, ce qui est le principe de l’échange et celui de l’association qui, par ses nombreuses actions, entend continuer de placer la culture sous toutes ses formes à la portée de tous.
Trois lauréats pour le concours de nouvelles
Le jury composé par l’association Saint-B’Art a rendu son verdict pour le concours de nouvelles « adulte », dimanche 5 juin à l’occasion de la Bourse aux livres. Cette année, José Larrea a eu la préférence des jurés avec son texte intitulé « L’être perdu ». Le deuxième prix a été décerné à Joyce Conroy-Aktouche et ses «Jeux de mo(r)ts ». Quant au troisième, il est revenu à Justine Ensminger pour « L’odyssée des mots ».
Pour mémoire, le thème de l’édition 2024 était le suivant : «Surfer sur les mots. » le même que pour le concours d’art postal.
